En 1974, pendant la guerre du Vietnam, Hélène Engel et Edith du Tertre, deux protestantes ont décidé de s’élever contre la torture en prenant à témoin les chrétiens :
« Il faut que les chrétiens réagissent à la torture en quelque lieu que ce soit, et qu’ils réagissent ensemble » disaient-elles. Elles ont ainsi fondé l’ACAT. Une ONG qui mobilise des chrétiens de toutes confessions et des personnes engagées pour faire vivre l’espoir d’un monde sans torture, ni peine de mort.
L’ACAT-France prend la défense de toutes les victimes de tortures et de mauvais traitements, qu’elles soient des prisonniers d’opinion ou de droit commun, qu’elles aient commis ou non des actions répréhensibles. Parce que la torture est un interdit absolu, parce qu’elle cherche à anéantir l’homme et sa dignité. L’ACAT-France ne fait aucune distinction idéologique, ethnique ou religieuse.
L’ACAT-France s’appuie sur un vaste réseau d’adhérents, de groupes locaux, de militants, de donateurs et de sympathisants déployés sur l’ensemble du territoire.
Elle agit de plusieurs façons : en enquêtant et documentant les cas de violations des droits humains, en proposant des recommandations tirées d’analyses, en accueillant des demandeurs d’asile pour les aider à constituer leur dossier, en menant des actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics, en animant le réseau par des actions de sensibilisation.