Tous les 26 juin, depuis 2006, la Nuit des Veilleurs rassemble les chrétiens mobilisés pour le combat de l’ACAT-France. Anne-Cécile Antoni, à l’époque vice-présidente de l’association, est à l’origine de cette initiative.

Le 26 juin 1987 la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est entrée en vigueur. Elle définit dans son article premier la torture comme :
« tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou tout autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite.

L'Assemblée générale des Nations unies a donc choisi ce jour, le 26 juin, pour réaffirmer que l'égalité et l’inaliénabilité des droits de la famille humaine constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.  
Alors que l’ACAT-France avait déjà l’habitude de se joindre ce jour-là à Amnesty international, elle a souhaité marquer cette journée du calendrier civil international d’une touche chrétienne.

La Nuit des Veilleurs donne désormais un sens spirituel à la défense des droits humains.