Le monde n’en peut plus de son cortège de souffrances.
Seigneur, n’entends-tu pas le cri de nos frères ?
Cri de toutes les victimes des guerres, cri des enfants assassinés, cri des enfants poussés sur les champs de guerre, cri des victimes de la vengeance et de la répression, cri des affamés et des exilés, cri des détenus déshumanisés, maltraités, torturés, cri des condamnés à mort qui attendent leur exécution, cri des bourreaux face à leur conscience.
Seigneur, n’entends-tu pas le cri de nos frères ?
Un cri a brisé le silence, un cri a ouvert une brèche. Non, le monde n’est pas condamné à mourir. La souffrance et la violence ne sont pas une fatalité.
Dans cette nuit, l’humanité se cherche et s’interroge : comment faire face à la violence ? A nos propres violences ? A nos lâchetés ?
Seigneur, entends notre cri.
Temps de prière à Poitiers –Courrier ACAT n°246