Jésus, tu as crié vers ton Père, entends le cri des abandonnés.
Christ en agonie jusqu’à la fin du monde, n’oublie pas les membres souffrants de ton corps.
Rappelle-toi l’homme que les siens ont trahi, l’abandonné qui redoute les heures de la nuit, l’innocent que l’on arrête comme un malfaiteur, l’accusé injustement condamné, le prisonnier frappé, humilié, le juste que l’on mène à la mort, celui qui, jusqu’au bout, te fait confiance.
Tu es sorti vivant du tombeau : aux captifs de la mort, ouvre ton jardin de vie.
Extrait de « Une espérance au cœur de la nuit » FIACAT