Oh ! mon Dieu, laisse-moi crier, même si je pense que tu ne m’entends pas.
Toi qui me sembles si lointain, et moi qui crois que tu restes insensible aux cris de tes enfants.
Laisse-moi crier même si je crois que tu ne m’écoutes plus.
Toi qui t’es lassé, peut-être, des bruits du monde, et moi qui ne sais pas que tu es si proche.
Laisse-moi crier, mon Dieu, mais, par ta grâce, transforme ma plainte en cri d’espérance ma douleur en attente et ma fureur en prière.
Albéric de Palmaert Revue Prier n°240