Je crois en la miséricorde de Dieu :
Il est venu partager la condition des plus pauvres, qui sont victimes de l’oppression politique,
des accidents économiques ou de toute domination idéologique. Par la naissance du Christ,
je découvre que les réfugiés sont nos frères et que le Seigneur les aime, eux, en priorité.
Je crois aussi à la miséricorde de Dieu :
Pour les responsables de toutes ces souffrances.
C’est par la révolte contre le Seigneur de toute vie, ou par idolâtrie d’une idéologie
qu’ils méprisent ou écrasent leurs frères. Mais ils s’enferment dans la solitude et la peur.
Sur la croix, Christ leur offre le pardon. Il les appelle à changer de vie et à reconnaître leurs frères.
Je crois à la miséricorde de Dieu pour moi aussi :
Bien souvent j’ai renié mes frères, sourd et aveugle à leurs souffrances, peut-être même ai-je participé à leur oppression.
Bien souvent, j’ai perdu courage, j’ai fui, j’ai abandonné ma vocation.
Mais sur la croix, le Christ m’a pardonné, à moi aussi, et, ressuscité, il vient à moi et m’appelle de nouveau à sa suite.
Par son Esprit, il me redonne l’espérance à partager et le courage de le servir.
Eglise évangélique de Djibouti, Journal des Missions 3/84 DEFAP